Théâtre - Poésie

Le tartuffe

Jean Baptiste Poquelin,  dit MOLIÈRE, 1664
« Couvrez,  Madame,  ce sein que je ne saurais voir… » 

Le voyage en calèche

Jean GIONO, 1947 (première représentation au Vieux-Colombier)
Un divertissement romantique en trois actes.  L’histoire romanesque  d’un mystérieux hors-la-loi disputant le cœur d’une diva de Milan à un colonel de hussards.

Les Complaintes

Jules LAFORGUE,  1885
Extrait: Automne, automne, adieux de l’Adieu!/La tisane bout,  noyant mon feu; / Le vent s’époumone/ A reverdir la bûche où mon grand coeur tisonne.

Les Contemplations de Victor Hugo

Ludmila CHARLES-WURTZ, 2001
Une approche critique originale des multiples facettes de ce recueil de poèmes du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort et du deuil.

Les plaisirs et les jours

Marcel PROUST,  première parution 1896
Un recueil de poèmes en proses et de nouvelles. Le caractère mondain et les ambitions aristocrates sont mis en relief, car Proust, qui n’a que 23 ans, mais  fréquente les  salons de la noblesse, peut en décrire la mondanité et le snobisme.

Les plus beaux poèmes du voyage

Gilbert TRIGANO,  1978
L’invitation au voyage que nous propose l’auteur – dont la poésie était le jardin secret – nous fait voyager en compagnie, ou plutôt sous le regard inspiré de poètes de tous temps et de tous pays.

Les poèmes de Djaykoûr

Badr Chaker es-SAYYÂB, 2017 
Le poète naît en 1926 à Djaykoûr – village du sud de l’Iraq, traversé par la petite rivière Boaïb qui 20deviendra, par la grâce du poète, fleuve, fleuve de poésie – et meurt à trente-sept ans. Sa langue est “reconnaissable entre toutes à ce mélange en elle de familiarités calculées et de distances provoquées, jamais naïve, certes, mais jamais torturée non plus ni jamais, en ses obscurités obligées du fait de l’obscurité même du sens, armée contre les transparences du cœur ou les fléchissements, d’une douceur par moments inouïe, de la voix”.

Les temps maudits

Maurice MARTINET,
Ecrits pendant la guerre de 1914-1918,  » ces chants d’espoirs désespérés « , s’inscrivent dans la tradition française des grandes protestations lyriques, – ils dénoncent l’absurdité du massacre mondial et fustigent ceux qui le justifient. Interdit par la censure, Les Temps maudits fut publié en Suisse (1917) avant d’être édité en France (1920). 

Les Trois soeurs

Anton TCHEKHOV,  1901
Les membres de la famille Prozorov, composée de trois sœurs, Macha, Olga et Irina et de leur frère Andreï, partagent une demeure provinciale, dans la campagne profonde de Russie.

Lire le symbolisme

Bertrand MARCHAL,  1993
En enquêtant  autour d’auteurs aussi différents que Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé…, cet ouvrage livre les multiples sens du mot  » symbolisme  » dont Valéry disait qu’il était un  » gouffre sans fond « .

Ma vie avec Apollinaire

François SUREAU,  de l’Académie française, 2021
Dans un livre qui n’est pas une biographie, l’avocat raconte une longue et enveloppante amitié – forcément à sens unique – avec le poète emporté par la grippe espagnole.

Madame Louise de France: L’ombre des lumières

Jacques BONCOMPAIN,  2017
Comédie dramatique en cinq tableaux:  Au Siècle des Lumières, entrée, vie et mort au Carmel de Saint-Denis, de Mme Louise de France, dernière fille de Louis XV, écartelé entre elle et la Du Barry, alors que se profile la Révolution.

Mémoire du vent, Poèmes 1957-1990

ADONIS, 
La poésie du poète d’origine syrienne  « aborde, par accélérations successives et sursauts incantatoires, le thème d’une identité poétique et humaine, thème inexploré depuis la mise en garde coranique. Ici se cherche l’être même de la parole, entre ruines et enfance, éloignements et sang, amour et légendes. » André Velter.

Mes saisons du bonheur chez les gens du voyage, suivi de Gitanitude

Félix MONGET,  2011
Les poèmes de ce recueil sont oeuvre de réflexion quant à notre aptitude à accepter l’autre dans sa différence et lettres d’amour à mes frères et soeurs d’une communauté appelée les Gens du voyage. Lettres d’amour au Peuple Rrom plus largement, où s’agglomèrent les filles et les fils du vent : Gitans, Manouches, Sinti, Yeniches, Tsiganes… Encore les mêmes, autres Bohémiens, Egyptiens ou Romanichels. Imprévisibles, leur mode de vie déroute le sédentaire.

Moi, Caravage

Cesare CAPITANI,  2012
Adaptation pour la scène du roman « La Course à l’abîme » de Dominique Fernandez.